En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Nous revenons à la Chalp Ronde en même temps que les merles...le printemps ne tardera pas. L’église de Molines, une des merveilles du monde queyrassin, est toujours aussi belle.
Voici que commence la deuxième année des mes chroniques de la vie en Queyras.
Nous sommes a Pondicherry, en Inde, depuis quelques jours. Cette chronique s'arrete donc aujourd'hui; elle reprendra dans quelques mois quand nous serons de retour dans le Queyras. En attendant, vous pouvez aller voir ma chronique indienne sur : http://samadama.hautetfort.com/
En cet après-midi d’automne gris et un peu frisquet, les voisins sont absents. Chez nous, au chaud, Malu et Gaston face à face pour une sieste délicieuse sur matelas et coussins moelleux. C’est normal, un chat dort 18 heures par jour en moyenne ! Mais il est battu par le lion qui lui atteint les 21 heures...record absolu.
En bas de la maison, les vachers viennent, pour la ènième fois, récupérer leurs bêtes. Celles-ci n’en font qu’à leur tête, allant et venant autour de la Chalp ronde, du soir au matin, au gré de leur humeur.
En amitié humano-féline, c’est toujours le chat qui décide et choisit, au début, pendant et à la fin. Il dédaigne toujours l’humain qui fait le premier pas. Qu’on se le dise...
Début d’hiver sur quelques sommets enneigés, mélèzes flamboyants d’automne, soleil et chaleur quasi estivale. Mélange curieux de saisons en cette fin d’octobre à la Chalp Ronde.
Tard le soir, en retournant à la maison, sur la route, nous stoppons la voiture vers l’embranchement en direction de Montbardon . Guidé par deux véhicules ouvrant et fermant la marche, un grand troupeau et une dizaine de femmes et d’hommes : groupe fragile au milieu de la montagne. Ils descendent vers Guillestre, se protégeant du noir de la nuit avec les lumières des torches et des phares. Avec ceux de notre voiture, les yeux des bêtes s’éclairent en passant, la troupe est étrangement silencieuse. Et nous sommes très émus.
Les couleurs de la montagne changent presque à vue d’oeil. L’automne gagne un peu plus chaque jour. Une sorte de « chant du cygne ».
